mercredi 5 septembre 2018

17 JUILLET 2018

Toutes les " Randoulaïres" n'étant pas présentes ce jour- là, elles peuvent prendre connaissance du texte qui a clôturé cette fin de saison :
Pour les 10ans de " Randoulë ", j'ai dressé le profil type du randoulaïre, et je me suis inspirée d'un billet de J. D'Ormesson, plein d'humour, et qui rend hommage à notre belle langue française. Je l'ai intitulé: " Le Randoulaïre" et l' Animal .....
Qui donc est-il ce Randoulaïre ?
Fier comme un coq?
Fort comme un boeuf?
Têtu comme un âne ?
Malin comme un singe ou
Doux comme un agneau?
Il a , c'est sûr, à un moment ou à un autre, eu des fourmis dans les jambes, marché à pas de loup et rêvé de grimper comme une chèvre, dans les collines environnantes ....
Il prend donc le taureau par les cornes, et décide de se joindre au troupeau.
Il arrive au premier rendez- vous, frais comme un gardon, arborant, fier comme un paon, sa nouvelle tenue de marcheur... Et là, pas un chat ! Il est un peu en avance et se demande si on ne lui a pas posé un lapin? Mais non, il ne fait pas longtemps le pied de grue, les randoulaïres arrivent peu à peu. On attend les têtes de linottes, retardataires! Le départ est donné, la marche s'organise, et là, il observe d'un oeil de lynx, les marcheurs qui l'entourent :
Ceux qui, copains comme cochons se font des confidences....
Les muets comme une carpe
Les bavards comme la pie
Les qui sautent du coq à l'âne
Les qui ont un chat dans la gorge
Les qui gueulent comme des putois
Les qui rient comme une baleine
Les qui filent comme un lièvre, dégourdies comme une puce
Les qui roulent des yeux de merlan frit
Les qui se regardent en chien de faïence.....
A travers garrigue et maquis, la rando évolue dans un décor que ce nouveau découvre pour la 1ere fois, curieux comme un pou.
Il réalise alors, prêt à verser des larmes de crocodile, qu'il est facile de garder sa taille de guêpe lorsque l'on a un estomac d'autruche et même si on est dodu comme une caille, sans souffler comme un phoque ou être rouge comme une écrevisse, sans avoir le bourdon et être obligé de se lever au chant du coq ou de' sortir par un temps de chien ou un froid de canard, sans avoir le cafard ou attendre que les poules aient des dents, que l'on revient de randonnée, gai comme un pinson, avec la perspective de dormir comme un loir !!!!!!
MC
Le texte de J. D'Ormesson s'intitule: L'Homme et l'Animal, lisez- le, c'est succulent.....